Nous remercions le Ministère de la Culture et de la Communication d’avoir offert la possibilité à tous de contribuer à la définition de sa stratégie Open Data dans le cadre d’une consultation publique.
Cette consultation s’intègre à l’Automne Numérique du Ministère qui propose une série d’événements sur les enjeux croisés du numérique et de l’éducation artistique et culturelle. Nous nous associons avec enthousiasme à ces événements :
- Atelier Mash-up le 23 octobre
- Hackathon du 25 au 27 octobre
- Conférence culture et numérique le 7 Novembre
Notre réponse à la consultation est disponible ici et tient en 3 points que nous expliquons ci-dessous :
A la question, quelles sont les données publiques culturelles stratégiques ? Nous pensons que l’effort devrait avant tout être focalisé sur l’ouverture des métadonnées des collections des organismes culturels.
Nous souhaitons un accès aux métadonnées des organismes culturels dans des formats et des licences ouverts.
L’ouverture des métadonnées bibliographiques des collections des musées, bibliothèques et archives augmentent leur usage et donc la possibilité de découvrir ou profiter des oeuvres qu’elles décrivent. Nous préconisons également la publication des données dans des formats sémantiques standards afin de connecter les métadonnées des organismes plus facilement entre elles.
Les données publiques culturelles n’ont de sens qu’à travers les organismes et contenus publiques culturels qu’elles décrivent. C’est pourquoi nous mentionnons également l’accès aux contenus dans notre réponse.
Nous souhaitons un accès libre, gratuit et immédiat aux copies numériques des œuvres culturelles disponibles dans le domaine public.
Aucun droit nouveau ni restriction, même temporaire, ne devrait être attaché aux copies ou représentation numériques des œuvres du domaine publique.
Exemple de la National Library of Norway
Enfin, l’ouverture des données et des contenus publiques culturels ne doit pas être la finalité de la stratégie Open Data du Ministère. Leur usage et leur valorisation par le plus grand nombre nécessite de nouveaux outils, services et canaux d’interaction.
Nous recommandons aux organismes culturels et acteurs tiers l’exploration et le développement de nouveaux services pour mieux interagir avec le public.
Nous pensons notamment aux services de curation, à la possibilité de rechercher parmi plusieurs collections, à la possibilité de réutiliser, modifier, analyser les copies des œuvres grâce à des outils numériques, et enfin aux projets de crowdsourcing et aux développement d’outils d’analyse pour augmenter la qualité des métadonnées bibliographiques.
Exemple du calculateur du domaine public de l’Open Knowledge Foundation