L’Open Data Index, réalisé par Open Knowledge, évalue la disponibilité et l’accessibilité des données publiques dans 10 domaines essentiels dans plus d’une centaine de pays dans le monde place la France en troisième position.Ce résultat encourageant ne doit pas faire oublier les données fondamentales qui restent à ouvrir
Open Knowledge a publié son Open Data Index 2014 qui montre que, malgré des progrès, la plupart des pays fournissent toujours pas les informations essentielles dans une forme accessible aux citoyens et aux entreprises. Pour Rufus Pollock, fondateur et président d’Open Knowledge, « Ouvrir les données gouvernementales favorise la démocratie, la transparence et l’innovation. L’open data permet aux citoyens de et d’exercer leurs droits, et il bénéficie à tous les secteurs de la société que ce soit dans les transports, l’éducation ou la santé. Nous accueillons très favorablement le soutien croissant à l’ouverture des données gouvernementales ces dernières années, mais les résultats de l’Index 2014 montrent que les vrais progrès sur le terrain sont souvent bien loin de la rhétorique. »
L’Index classe les pays selon la disponibilité et l’accessibilité de l’information dans dix domaines, dont les dépenses publiques, les résultats des élections, les horaires des transports et les niveaux de pollution. Le Royaume-Uni se place en tête de l’Index 2014, gardant sa position avec un score de 96% suivi de près par le Danemark et la France qui passe de la douzième à la troisième place. Dans l’ensemble, bien que l’on observe une amélioration significative du nombre de jeux de données ouverts (de 87 à 104), le pourcentage de jeux de données ouverts reste faible (seulement 11%).
Même parmi les pays en tête, il reste encore beaucoup à faire : les États-Unis, la France et l’Allemagne, par exemple, ne fournissent pas
registre des entreprises . Seulement deux pays (le Royaume-Uni et la Grèce) fournissent des données véritablement ouvertes sur le détail de leurs dépenses publiques, un résultat décevant en cette période d’austérité dans de nombreux pays : l’ouverture de ces données permettrait de gérer les dépenses publiques de manière plus transparente.Concernant la France, l’association Open Knowledge France salue les avancées de notre pays avec l’ouverture de jeux de données essentiels, dont les codes postaux et , même si une incertitude persiste. Les données de la loi sont bien disponibles en licence ouverte, mais un décret impose de signer une convention avec la Direction de l’Information Légale et Administrative pour les réutiliser Dans le domaine des transports, la SNCF ne publie toujours pas les horaires théoriques de ses TGV contrairement à tous ses autres trains.
Malgré le bon classement de la France, des progrès importants restentdonnées détaillées des dépenses publiques
à consentir. ans un contexte de , Bercy n’a toujours pas consenti à ouvrir lesEnfin, lregistre des entreprises (base SIRENE) alors que l’OCDE et nombre d’ONG considèrent la transparence des informations sur les entreprises comme un outil clé dans la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale gouvernement s’ engag l’INSEE . Il serait temps d’aligner la politique d’ouverture des données de l’INSEE sur les objectifs gouvernement.
maintien redevance sur le
On peut aussi s’étonner que des fonds cartographiques uniquement disponibles sous forme d’images soient considérés par l’OKFN comme des « données ». Cela correspond beaucoup plus à la définition de « contenu » que de données.
Les données cartographiques sont à l’origine vectorielles, une carte n’est qu’une dataviz d’une partie de celles-ci… c’est un peu comme si on se contentait de beaux graphiques comme « données » sur la dépense publique.
Etonnant aussi qu’un jeu de donné fondamental comme les adresses ou le filaire de voirie soit absents de cet index. En ajoutant ceci un pays comme le Danemark passerai en première place et loin devant !